carte des sentiers d'été

carte des sentiers d'hiver

 

« Un sport pratiqué par plus de 2 millions de Canadiens n’est pas une petite niche isolée. Le vélo de montagne attire une clientèle aisée et l’amène à voyager; il mérite qu’on s’y intéresse. Le Québec dispose de toutes les cartes dans son jeu pour en faire un produit touristique dynamique et excitant, mais encore peu de lieux ont pris cette voie. » Jérome Pelland – Sentiers Boréals

 

Les adeptes de vélo de montagne recherchent une activité physique stimulante, un contact avec la nature et l’évasion, le plaisir de rouler dans des sentiers amusants, le défi technique que représente un sentier, la variété, la camaraderie, le sentiment d’appartenance et les infrastructures spécifiques à leur sport.

 

La région d’Oka offre un endroit inégalé pour la pratique du vélo de Montagne. De sa situation géographique près des grands centres, et aussi avec un hiver assez court, Oka est un des premiers endroits au Québec pour pratiquer le vélo de montagne au printemps.

 

Il y a quelques années, des passionnés de vélos de montagne locaux en avait assez de prendre leur véhicule, y mettre le vélo sur les supports et conduire plus de 45 minutes dans les Laurentides pour pratiquer leur sport favori quand à près de 2 minutes du noyau villageois, des forets inexplorées, mais connus par ces passionnées qui y ont grandis, avaient un potentiel énorme pour créer un réseau de sentiers hors de l`ordinaire. Les terres de l’Abbaye d’Oka, au relief montagneux et près d’une rivière, était un site enchanteur pour que les Pères Trappistes y érigent leur premier monastère il y a plus de 125 ans. Les terres et forets offrent une diversité qui en fait un paradis pour créer des sentiers. On y circule tantôt dans une forêt d’épinettes, de pins, d’érable à sucre et de hêtres et tantôt près d’une rivière ou dans des clairières ou forets reboisé et jeunes.

 

Les sentiers sont créés selon les normes très strictes de durabilité et de respect de l’environnement et sont multidisciplinaires (raquettes, ski de fond, vélos d’hiver, vélo de montagne, marche, course en sentier). Les sentiers utilisent au maximum les dénivellations et particularités du terrain pour y donner une fluidité naturelle que les cyclistes aiment. L’eau est le pire ennemi des sentiers, c’est pour cela que les pentes et le type de sol est respectés pour faire fuir l’eau du sentier. Ils offrent près de 50km de « single tracks » l’été et 30km l’hiver pour les vélos à pneus surdimensionnés (fatbikes). Le secteur sud est plus montagneux et offrent de bonnes sensations pour la descente et des belles montées en lacet. Le secteur nord offre des sentiers moins montagneux et est un secteur plus roulant et sinueux. Il offre un panorama exceptionnel le long du ruisseau et au sommet de l’érablière. Des sentiers de tous les niveaux, débutants, intermédiaires et avancé se retrouvent dans les deux secteurs. Au total, la répartition des niveaux de difficulté se stue à environ 30% débutant, 40% intermédiaire, 30% avancé.

 

Les sentiers de l’Abbaye d’Oka sont créés et entretenus bénévolement. Si des gens passionnés du sport n’offriraient pas de leur temps bénévolement pour la construction et la maintenance des sentiers, les réseaux dans certaines régions n’existeraient tout simplement pas. Il y a un sentiment d’appartenance étonnant lorsque la communauté s’implique. Les journées de corvées dans les sentiers les printemps et automne pour aider à maintenir et améliorer l’offre de sentiers réunissent les différents utilisateurs et ont en moyenne plus de 60 personnes présentes. Les jeunes et les plus âgées se rejoignent pour prendre l’air et construire un projet communautaire dont des générations vont bénéficier. Le travail bénévole sur les Sentiers de l`Abbaye d’Oka est une façon de continuer la tradition du travail communautaire des Pères Trappistes qui ont déboisé, cultivé, et enseigné sur ces terres. Les cyclistes, marcheurs, raquetteurs et coureurs ont toujours respecté ce site mythique par leur courtoisie avec tous les usagers et aussi respecté l’environnement et les récoltes. Plus de 1500 hrs de travail bénévoles y est consacrées par année.